L’humanité à la croisée des chemins : Les droits de l’homme universels face aux prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes à des fins commerciales

2021-11-26

Journée internationale des droits de l’homme 2021, Webinaire DAFOH

Conférenciers invités :

1.) Garnet Genuis, membre du Parlement, Canada

Discours du 10 décembre 2021 (.pdf)

2.) Rep. Scott Perry, membre du Congrès, États-Unis

Discours du 10 décembre 2021 (.pdf)

3.) Annick Ponthier, membre du Parlement, Belgique

Discours du 10 décembre 2021 (.pdf)

4.) Lord Hunt of Kings Heath, Chambre des Lords, Royaume-Uni

Discours du 10 décembre 2021 (.pdf)

5.) Dr. Abraham Mathai, Fondateur, Fondation Harmony, Inde

Discours du 10 décembre 2021 (.pdf)

6.) Erping Zhang, Porte-parole, Falun Dafa Information Center, États-Unis

Discours du 10 décembre 2021 (.pdf)

7.) Lucica Humeniuc, Présidente, Société roumaine indépendante des droits de l’homme, Roumanie

Discours du 10 décembre 2021 (.pdf)


Déclaration du professeur Michael Mokry, chef et président du département de neurochirurgie de l’université de médecine de Graz, en Autriche :

“En tant que médecin ayant exercé la médecine pendant 40 ans et en tant que directeur d’un hôpital universitaire pendant 13 ans, l’idée de prélever des organes sans le consentement préalable du donneur me répugne profondément sur le plan éthique, religieux et moral.

Les organisations qui prennent de telles mesures, ainsi que leurs acolytes, c’est-à-dire les personnes qui sont impliquées dans le prélèvement ainsi que l’implantation d’organes obtenus illégalement, sont criminels et ne peuvent être justifiés par quoi que ce soit.”


L’humanité à la croisée des chemins : Les droits de l’homme universels face aux prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes à des fins commerciales

Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme au Palais de Chaillot à Paris, en France. La Déclaration universelle était une manifestation de la volonté des peuples de tirer les leçons des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, reflétant la détermination de ne plus jamais permettre que de telles horreurs se produisent. En encadrant et en définissant les droits fondamentaux de tous les êtres humains, la Déclaration universelle représentait un engagement à empêcher les actions anti-humaines de mettre en danger l’humanité et d’éroder la dignité de la vie humaine. Pourtant, alors que nous commémorons le 73e anniversaire de ce jour historique où la Déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée, la famille humaine est confrontée exactement à ce que la Déclaration a tenté d’empêcher : le massacre odieux des pratiquants de Falun Gong et d’autres prisonniers de conscience en Chine pour leurs organes. Les horreurs de la Seconde Guerre mondiale sont de retour, mais de manière plus discrète.

Le prélèvement forcé d’organes sur des personnes vivantes est l’incarnation de la cupidité, de la corruption, de la tromperie et de la violence brutale. Des croyants pacifiques sont emprisonnés pour que leurs organes vitaux soient prélevés chirurgicalement sur leur corps alors qu’ils sont encore en vie, et donc assassinés par des médecins pour alimenter une industrie de la transplantation qui rapporte des millions de dollars. Le corps humain, autrefois sacré, est réduit à l’état de marchandise aux ordres des parties prenantes du parti communiste chinois. Les victimes ne sont pas seulement les Chinois, mais toute l’humanité, car les valeurs fondamentales de la famille humaine sont abandonnées. Tuer des personnes pour leurs organes est un crime contre l’humanité et une honte pour les droits de l’homme universels.

La pratique du prélèvement forcé d’organes se poursuit sans relâche en Chine, et le monde entier est resté silencieux. Après plus de deux décennies, et un nombre inconnu de personnes assassinées pour leurs organes, force est de constater que la Déclaration universelle des droits de l’homme n’a pas réussi à protéger l’humanité contre ces crimes abominables. Le régime chinois, dirigé par le Parti communiste chinois, qui commet ces crimes à l’échelle industrielle et commerciale, rejette tout semblant de droits de l’homme et constitue à ce titre une menace pour l’humanité.

L’humanité est à la croisée des chemins : les gens peuvent rester silencieux ou tirer les leçons du passé. La Déclaration universelle des droits de l’homme, complétée par la nouvelle Déclaration universelle sur la prévention et la lutte contre le prélèvement forcé d’organes, peut servir de guide pour établir un environnement où les gens peuvent vivre en harmonie et dans la dignité comme une seule famille humaine. Après le jugement du Tribunal chinois – https://chinatribunal.com/ – en 2019 et le Sommet mondial sur la prévention et la lutte contre le prélèvement forcé d’organes – https://worldsummitcpfoh.info/ – en 2021, nous nous réunissons le 10 décembre pour réfléchir à la dignité de la vie humaine, pour réaffirmer notre engagement en faveur de la dignité humaine et pour trouver une issue à ce péril pour l’humanité.

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