Lettre aux IDE France

Paris, le lundi 15 juin 2020

Combien d’entre nous ont travaillé sans relâche, ont quitté leur famille, ont connu des souffrances psychologiques, ont subi des pertes économiques, sont morts ou se sont même suicidés, comme en Italie, à cause des actions du gouvernement chinois ?

Chères collègues, Chers collègues

Notre bataille contre le Covid-19 n’est pas encore terminée bien qu’elle ait considérablement diminué pour l’instant. Pendant près de trois mois, nous nous sommes battus dans des conditions de travail dangereuses et sans précédent dans différents services et structures, tant à l’hôpital qu’en ville, pour assurer les meilleurs soins à tous les patients. 

Combien d’entre nous ont travaillé sans relâche, ont quitté leur famille, ont connu des souffrances psychologiques, ont subi des pertes économiques, sont morts ou se sont même suicidés, comme en Italie, à cause des actions du gouvernement chinois ?

Aujourd’hui, je souhaite également aborder un autre aspect non moins important de cette bataille. Il est clairement établi que le Covid-19 est originaire de Chine et que le régime chinois a délibérément trompé le monde, l’OMS et la France. Cette tromperie du régime qui a débuté en réduisant au silence les médecins chinois qui ont lancé des alertes, à la manipulation des chiffres pour donner une fausse image, à la livraison retardée de dizaines de millions de masques et de blouses défectueux, et au manque de matériel, ne doit pas rester sans réponse de notre part. Des soignants sont morts parce qu’ils n’avaient pas le matériel médical pour se protéger.

Le manque de transparence dans le contexte de l’épidémie, est une méthode que l’on retrouve aussi dans l’industrie du tourisme de transplantation en Chine qui produit des dizaines de milliers de transplantations par an. Le gouvernement chinois a arrêté de publier le nombre de transplantation accomplie par chaque hôpital pour mieux dissimuler la source des organes. Il refuse aussi toute enquête internationale. 

En pleine pandémie causée par le régime, la Chine a fait la promotion de la première double greffe pulmonaire réalisée en urgence et les défenseurs des droits de l’homme soulignent la probabilité d’un prélèvement forcé d’organes. Wuhan est connue pour avoir un grand nombre de prisons et de prisonniers de conscience et le prélèvement d’organes continue d’être pratiqué dans les hôpitaux chinois. De nombreux experts médicaux ont alerté la communauté internationale à propos de l’origine de ces organes, car ces organes parfaitement compatibles ont été trouvés en seulement un ou deux jours ce qui est impossible dans les pays occidentaux où le don d’organes est volontaire.

Infirmière depuis près de trente ans et exerçant ces quinze dernières années en soins palliatifs, je suis également membre de l’ ONG Doctors Against Forced Organ Harvesting, DAFOH,  une organisation internationale de professionnels de la santé qui défend l’éthique médicale et enquête sur le tourisme de transplantation principalement en Chine.

Les preuves sont maintenant nombreuses et reconnues dans le monde entier. Depuis plus de vingt ans l’État chinois, sous la direction des militaires,  prélève sans leur consentement des organes sur les prisonniers de consciences : majoritairement des pratiquants de Falun Gong connus pour leurs organes sains en raison de leurs pratiques de qigong, mais aussi des Ouïghours pour leurs organes hallal et des Tibétains, entraînant ainsi leur mort. 

Le China Tribunal a conclu en juin 2019 après un an d’analyse des preuves et d’une cinquantaine de témoignages, que les prélèvements forcés d’organes ont eut lieu et continue à avoir lieu en Chine.

En tant que professionnelle de la santé, ma responsabilité est de vous alerter sur cette sombre réalité, si peu médiatisée, pour que vous puissiez informer les patients français qui, gravement malade et dans une situation désespérée, pourraient être à la recherche d’un organe et souhaiteraient se rendre en Chine pour réaliser rapidement une transplantation. Ces patients doivent savoir que les organes qu’ils achètent proviennent très probablement de prisonniers de conscience tués à la demande et qu’ils encourent des risques médicaux, financiers et juridiques. Le fait d’obtenir d’une personne l’un de ses organes contre un paiement, quelle  qu’en soit la forme, est puni de sept ans d’emprisonnement et de 100 000  euros d’amende. C’est un crime contre l’humanité que de prendre une vie pour en sauver une autre par le prélèvement forcé d’un organe.

Ma responsabilité est également de vous faire savoir que de nombreux hôpitaux français ont établi des partenariats avec des hôpitaux chinois qui participent à ces prélèvements forcés d’organes. Ces partenariats continuent à se développer malgré les preuves accumulées et sont établis sans aucune vérification du respect des principes d’éthique médicale et scientifique internationaux, ce qui pourrait rendre la France complice de ces crimes. 

C’est pour cette raison que DAFOH France soumet aux députés français une proposition de Loi visant à éviter toute complicité dans le domaine médical et scientifique avec la Chine. Les institutions chargées de réaliser cette « vérification éthique » pourraient être l’Agence de la biomédecine et /ou le Comité consultatif national d’éthique.

Vous pouvez encourager cet effort en partageant ces informations, à vos connaissances dans le domaine de la santé, des médias, de la politique députés et sénateurs pour qu’ils soutiennent la proposition de Loi.

Après nos expériences avec le SRAS, le Covid-19, les prélèvements forcés d’organes, il est urgent que nous prenions conscience du danger que représente l’État chinois.  

Je vous prie de recevoir, chères collègues, chers collègues, toutes mes considérations les plus respectueuses.

Madame Géraldine MONTI, DAFOH France

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