DAFOH 3e Newsletter 2022
Une conférence sur le prélèvement forcé d’organes par le Parti communiste chinois (PCC) s’est tenue au Club de la presse de Bruxelles le 29 juin. L’événement était animé par Gary Cartwright, rédacteur en chef de EU Today, une organisation médiatique basée à Londres.
Cet événement a invité des élus et des experts dans les droits de l’homme. Parmi les dignitaires présents à la table ronde figuraient Tomáš Zdechovský, un éminent membre tchèque du Parlement européen (MEP), Nico Bijnens, président de Falun Gong Belgique, Carlos Iglesias, chef de l’équipe juridique de DAFOH, Willy Fautre, fondateur et directeur de Human Rights Without Frontiers, basé à Bruxelles, et Jiang Yan Hua, un pratiquant de Falun Gong qui a été emprisonné pendant sept ans en Chine.
Parmi les éléments de preuve les plus remarquables présentés lors de la conférence figurait un clip audio d’une conversation révélatrice entre un journaliste d’investigation basé aux États-Unis et un spécialiste de la transplantation rénale dans un hôpital chinois. Le spécialiste, croyant parler à un client payant, proposait des organes provenant de donneurs âgés d’à peine 15 ans. Le médecin a confirmé la valeur financière des organes prélevés sur des pratiquants de Falun Gong en raison de leur mode de vie sain, déclarant que ces organes coûtaient “un peu plus cher”.
Le témoignage de Zhang Yanhua, une pratiquante de Falun Gong qui a souffert de l’arrestation, de l’incarcération et de la torture en Chine, et qui a subi des tests médicaux constants pour vérifier son aptitude à devenir un donneur d’organes pour un client payant.
L’avocat espagnol Carlos Iglesias, chef de l’équipe juridique européenne de la Déclaration universelle sur la prévention et la lutte contre le prélèvement forcé d’organes, a déclaré à la conférence que le PCC est un “tueur en série à grande échelle” et que le prélèvement forcé d’organes est “un crime contre l’humanité – un véritable génocide”.
Iglesias a également présenté un projet de proposition législative visant à aider les 27 États membres de l’Union européenne à criminaliser spécifiquement le prélèvement d’organes et à poursuivre les personnes impliquées dans ce commerce. Les délégués ont également discuté de la possibilité de criminaliser les citoyens européens qui se rendent en Chine pour y subir une transplantation d’organe.