UNE PERSÉCUTION SANS PRÉCÉDENT – DESTRUCTION DE LA BIENVEILLANCE HUMAINE

Les gouvernements du monde entier sont maintenant extrêmement préoccupés par deux décennies de persécutions

De la répression violente du mouvement pro-démocratie de 1989 jusqu’au XXIe siècle le Parti communiste chinois (PCC) a répété l’histoire en lançant un génocide contre des citoyens pour leur foi. L’échelle est sans précédent et le nombre de victimes dépasse les 100 millions. Les meurtres brutaux et l’ampleur des multiples formes de torture et de cruauté ont choqué la Chine et les étrangers.

Dans Une persécution sans précédent, des chercheurs internationaux, des experts chinois renommés, des politiciens, des économistes, des avocats, des médecins, des journalistes et des artistes de quatre continents, utilisent des approches uniques pour analyser la persécution sanglante contre les pratiquants de Falun Gong et son impact durable sur l’humanité.


Le mot des co-auteurs Theresa CHU et Torsten TREY

L’analyse objective proposée par dix-neuf contributeurs démontre que le génocide des pratiquants du Falun Gong, à gravement endommagé la conscience et la bonne volonté des êtres humains jusqu’à menacer la bienveillance inhérente à l’humanité.

Depuis la publication en 2012, de notre premier livre Organes de l’État : Abus de transplantation d’organes en Chine nombreux sont ceux qui au départ étaient incrédules face à ces informations effrayantes. Ils se retrouvent aujourd’hui confrontés à la réalité incontestable des prélèvements d’organes organisés par l’État chinois et pratiqués sur des prisonniers d’opinion de leur vivant.

Après la publication d’Organes de l’État, un nouvel aspect du problème a été révélé : tant que les pratiquants du «Falun Gong» seront la cible de cette persécution généralisée, ils resteront la principale source de matière transplantable et les crimes de prélèvements d’organes à vif se poursuivront.

Theresa Chu est une avocate internationale spécialisée dans les droits humains. Depuis le début de la persécution contre le Falun Gong en 1999, elle a défendu à titre gracieux les victimes. Elle  participe activement à des poursuites judiciaires contre l’ancien chef du Parti chinois, Jiang Zemin et les autres hauts fonctionnaires impliqués dans des crimes de prélèvement forcé d’organes.

Torsten Trey, MD, PhD, fondateur et directeur exécutif du groupe de défense de l’éthique médicale Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH) est parmi ceux qui mènent le mouvement mondial contre les prélèvements forcés d’organes en Chine.


Les auteurs

La logique du dictateur

Michel Wu, a été journaliste pour le journal étatique Xinhua International au service des actualités. Il a été l’ancien directeur du service en Mandarin de Radio France International (RFI).

En octobre 1999, Alain Peyrefitte, directeur éditorial du Figaro, un des plus grands journaux de France, organisait une interview écrite avec Jiang Zemin, alors à la tête du Parti communiste chinois (PCC), avant sa venue en France. Les questions de cet entretien avec Jiang concernaient la Chine, la France et d’autres parties du monde. 

Pour tenter de se justifier d’avoir déclenché la violente persécution du Falun Gong six mois plus tôt, Jiang a saisi l’occasion pour prendre activement le contrôle des médias internationaux en qualifiant le Falun Gong de « secte perverse ». 

Pour cette annonce le PCC a spécifiquement choisi la France, pour deux raisons : Premièrement, suite au scandale de l’affaire de l’Ordre du Temple solaire qui avait bouleversé le monde entier, la France avait adopté une série de mesures administratives et juridiques visant à empêcher les sectes de proliférer dans le pays. Le PCC a donc considéré cette période particulière comme une bonne opportunité pour semer la confusion entre les valeurs du bien et du mal.

La seconde raison est que les médias français apprécient beaucoup les interviews avec des dignitaires étrangers pour se maintenir dans la rude compétition sévissant sur le marché audiovisuel. Le PCC a joué le jeu en accordant au Figaro le privilège d’interviewer Jiang, à la condition que l’intégralité du texte soit publiée. Alain Peyrefitte, à la recherche d’une notoriété tant politique que médiatique, a obéi aux exigences du PCC. 

Mainmise sur les médias

Clive Ansley, Ph.D., est avocat des droits humains au Canada et a exercé pendant 14 ans en Chine Continentale. Il maîtrise complètement la langue chinoise à l’oral et à l’écrit. Il a géré plus de 300 litiges dans les Cours de justice chinoise. En qualité d’ancien professeur d’histoire, de civilisation et de droit chinois, il publie des expertises sur le Droit chinois. Monsieur Ansley a enseigné à l’université de Windsor, à l’université de Colombie-Britannique, à la faculté de Droit de l’université Fudan de Shanghai et à la faculté de Droit de l’université de Jiaotong de Shanghai.

J’ai vécu et travaillé quatorze ans en Chine et de 1999 à 2003, j’ai pu directement observer la sournoise campagne de diffamation et de diabolisation déclenchée par le Parti communiste chinois et son ancien Secrétaire général Jiang Zemin. À l’époque, qui aurait pu envisager les plans diaboliques et hallucinants que Jiang et une petite cabale autour de lui, étaient en train de façonner comme « solution finale » à la menace qu’ils attribuaient aux paisibles pratiquants de Falun Gong.

Aujourd’hui, la réalité des meurtres de masse et des prélèvements abusifs d’organes sur les pratiquants de Falun Gong ne peuvent être remis en question. L’immense quantité de preuves provenant de sources irrécusables nous force à prendre les données du livre The Slaughter comme un fait. Mais revenons en arrière ; qu’y a-t-il dans le système politique chinois qui puisse expliquer le fait que, depuis 1999, une atrocité qui d’une certaine manière minimise les atrocités commises sous le IIIe Reich, se poursuive sans relâche en Chine ?

Comment en est-on arrivé là ? Qu’est-ce qui a rendu cela possible ? Avec du recul, il semble clair que l’incroyable et folle campagne de haine et de vitriol lancée contre le Falun Gong par Jiang Zemin visait à endormir la sensibilité de ceux qui seraient appelés à commettre les atrocités et les tortures les plus cruelles contre leurs semblables, au nom d’une lutte héroïque contre une « secte » (non pas le Parti communiste chinois, mais une autre prétendue « secte » !)

Juxtaposant un trait distinctif propre à la fois à l’Allemagne nazie et à la Chine actuelle – deux sociétés civiles et rationnelles dépassées par un « parti politique impitoyable et suffisamment prudent pour cacher ses activités criminelles à l’attention publique » – le jugement rendu par une Cour ecclésiastique israélienne a souligné la façon étrangement similaire dont ces deux campagnes de persécution ont été perçues par la communauté internationale. 1

Tant que le PCC restera au pouvoir, il est difficile d’imaginer la fin de la persécution et des prélèvements forcés d’organes dans un avenir proche. Mais pour que cela se produise, il est nécessaire de faire connaître entièrement l’existence de ces crimes aux Chinois et au reste du monde.

Á l’origine du mal, une vérité dissimulée

Chang Chin-Hwa, Ph.D., diplômé de l’université d’Iowa, actuellement Professeur senior de la Graduate Institut de journalisme, de l’université nationale de Taïwan. C’est un professeur honoré et un membre du conseil de la Société de Communication Chinoise (SCC).

Abraham Lincoln a déclaré : « Que les gens connaissent la vérité et le pays sera en sécurité. » Cependant le régime communiste chinois non seulement contrôle strictement les médias en Chine continentale, en écrasant la liberté d’expression et la médiatisation des faits, mais cette « main noire » de la censure s’est également étendue jusqu’aux sociétés libres. Sans liberté, la vérité ne peut être exprimée, la conscience et l’humanité ne peuvent exister et le mal est hors de contrôle. Le manque de liberté est en fait le plus grand malheur de toute société.

Les pratiquants de Falun Gong ont été l’un des groupes les plus actifs dans le monde pour aider les gens à voir au-delà de la propagande du PCC. Depuis plus de quinze ans que ce soit en Chine comme à l’extérieur, et souvent au péril de leur vie, ils ont donné leur temps, leurs efforts et leurs ressources pour révéler non seulement les faits de la persécution du Falun Gong mais aussi les divers abus du PCC. Grâce à la distribution de prospectus et d’autres documents dans la rue, en rencontrant les parlementaires, en collaborant avec les tribunaux et en communicant auprès des médias, les pratiquants de Falun Gong permettent aux gens d’apprendre les faits, de connaître la vérité. Par leurs activités pour secourir les pratiquants persécutés en Chine et en se dressant contre cette persécution illégale et immorale, ils permettent aux gens de se positionner non seulement pour soutenir le Falun Gong, mais aussi pour prendre l’initiative eux-mêmes d’aider à mettre fin à cette persécution ; et ce faisant, ils se changent et changent le monde.

Walter Lippmann, célèbre journaliste et commentateur politique, a déclaré : « Sans connaître les faits, il ne peut y avoir de liberté ».2 Peu importe comment les régimes autoritaires tentent de réprimer la liberté et la vérité et combien les médias ont été contrôlés et menacés, il est vraiment facile de combattre ce mal. Si chacun d’entre nous fait un certain effort pour comprendre la vérité à partir des documents distribués par les pratiquants de Falun Gong, alors la vérité ne sera plus obstruée et la puissance des faits ainsi que les rouages de la justice vont se débloquer. Alors le mal et ses mensonges vont perdre leurs racines sous la pression – leur effondrement suivra.

Le Falun Gong n’est pas une secte

David Kilgour, J.D., ancien secrétaire d’État pour l’Asie-Pacifique, membre senior du Parlement canadien et nominé pour le Prix Nobel de la Paix pour son enquête sur les crimes des prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong en Chine. Il était aussi Procureur de la Cour et critique expert sur la persécution du Falun Gong par le PCC et sur les abus des droits humains en Afrique. Il a écrit « La Mission au Rwanda » et avec l’avocat David Matas « Prélèvements Meurtriers : Tués pour leurs organes ».

Le XXe siècle a été sans aucun doute le pire à travers l’histoire dans le domaine des violences d’État contre des communautés de croyants. Le nombre d’individus de toutes nationalités qui sont morts prématurément pendant ce siècle en raison de leur foi est énorme : 169 millions, dont 70 millions de musulmans, 35 millions de Chrétiens, 11 millions d’Hindous, 9 millions de Juifs, 4 millions de Bouddhistes, 2 millions de Sikhs et 1 million de Bahaïs.

Beaucoup sont morts de violences confessionnelles et la plupart ont péri aux mains de régimes totalitaires qui détestaient toutes les religions, en grande partie à cause de la profonde loyauté de leurs adeptes. Mao, Staline, Hitler, Pol Pot et d’autres ont commis ce que nous appelons maintenant des crimes contre l’humanité, et tué des dizaines de millions de concitoyens parce qu’ils étaient croyants. 

L’attitude hostile à l’égard de toute religion de la Chine totalitaire est la première raison de la persécution des pratiquants de Falun Gong, persécution qui dure encore aujourd’hui.

La dignité humaine est inséparable de la vie. Toutes les communautés de croyants et autres membres de la société civile à travers le monde devraient être pleinement unis sur des questions comme celles des pratiquants de Falun Gong, eux qui ont lutté quotidiennement pendant trop longtemps dans toute la Chine. Si les peuples des sociétés libres ne se retrouvent pas sur ces questions, les dernières dictatures ne feront que répéter les terribles ravages du siècle dernier.

Comme indiqué ci-dessus, une question est claire sans que demeure le moindre doute : le Falun Gong, que les pratiquants préfèrent appeler un groupe d’exercices méditatifs plutôt que religion, est tout sauf une secte.

L’impact du Falun Gong sur la politique chinoise

Yuan Hongbing, l’un des dissidents chinois le plus renommé au niveau international, auteur et philosophe en exil, connu pour sa poésie et son militantisme politique. Il est diplômé de droit de l’université de Pékin. Il est devenu le Doyen de l’école de procédure criminelle à l’université de Pékin. Yuan a servi comme membre du congrès intérim pour la Chine. Il est le fondateur et le premier membre du comité du mouvement de liberté culturelle chinoise et le premier Chair du parti fédéral chinois révolutionnaire. Il est éditeur en chef de Fireofliberty.org et basé en Australie.

Bien que le Falun Gong ne souhaite pas s’occuper de politique, il a exercé un impact certain sur le développement de la démocratisation de la Chine. On peut dire que son incidence est heureuse. 

Dans sa persécution colossale du Falun Gong, le régime du PCC a évolué dans la forme la plus sombre de despotisme, précisément dans une mafia politique dominée par les espions et la police secrète.

Après le 18eme congrès du PCC, les « anciens Gardes rouges » de Mao Tse Toung (l’équivalent des SS du Parti nazi) ont reçu les pleins pouvoirs du PCC. La Chine est alors entrée dans la période la plus sombre de son histoire millénaire. Cependant, comme la tyrannie du PCC a évolué vers plus de cruauté, elle a aussi annoncé la mort de son règne inhumain. La « nouvelle Chine sans PCC » est un « rêve chinois » qui appartient au peuple et deviendra inévitablement une réalité.

S’emparer des efforts de toute une nation pour persécuter

Zhang Tianliang (Shujia Gong), Ph.D., ancien Professeur adjoint de l’université de George Mason, est le Doyen du Département des Sciences et des Arts Libres à l’Académie des Arts de Feitian basé à New York. Il est un chroniqueur reconnu à Epoch Times et présentateur à New Tang Dynasty Télévision et chroniqueur invité à Voice of America. Il est l’auteur de « China’s Path to Peaceful Transition ».

Depuis l’établissement au pouvoir du PCC, différentes persécutions se sont succédées et ont rendu le peuple chinois vulnérable face aux violences du régime. Celui-ci a persécuté le personnel militaire du Parti nationaliste chinois, il a réprimé différents groupes religieux et sociaux ainsi que les propriétaires fonciers dans les villes et les campagnes, il a ciblé et tué un grand nombre de vies au cours de la longue décennie de la Révolution culturelle. De même, « l’incident du 4 juin » également connu sous le nom de « massacre de la place Tiananmen », a montré au monde entier la détermination du PCC à appliquer des traitements cruels. En tenant compte de ce contexte qui perdure et considérant la résistance pacifique, durable et étendue des pratiquants de Falun Gong, on se rend alors compte à quel point la persécution menée par le PCC reste cruelle et acharnée.

L’ancien secrétaire général du PCC Jiang Zemin a changé la devise de Deng Xiaoping : « Focaliser toutes les ressources et les efforts sur le développement économique » en « Focaliser toutes les ressources et les efforts sur la répression du Falun Gong ». Il a transformé la structure des autorités nationales pour mettre en œuvre une telle politique. Cet article analyse la gravité de la persécution du Falun Gong de ce point de vue.

Persécuter de paisibles citoyens : une réponse politique

Edward McMillan-Scott, ancien vice-président et membre senior du Parlement européen, il est le fondateur du European Instrument for Human Rights and Democracy (IEHRD). Il a reçu la médaille d’honneur du European Inter-University Center (EIUC) pour les droits humains et la démocratisation. Il est aussi observateur permanent de la situation des droits humains en Chine avec un intérêt particulier pour le Falun Gong et l’avocat des droits humains chinois Gao Zhisheng.

En 2006, Pékin se préparait à accueillir les Jeux Olympiques de 2008 et je visitais alors la ville en tant que vice-président du Parlement européen pour les droits de l’homme et la Démocratie. La Chine se préparait à montrer au monde entier qu’elle était une puissance mondiale « responsable » qui avait progressé économiquement et politiquement. Liu Jingmin, vice-président du Comité de candidature Olympique de Pékin, soulignait alors qu’autoriser Pékin à accueillir les Jeux « aiderait au développement des droits de l’homme ». Dans une chambre d’hôtel miteuse aux rideaux tirés, je découvrais quant à moi la vérité derrière la façade de l’essor chinois. 

En réalité, en amont des jeux, la Chine avait durci sa répression envers les dissidents politiques et religieux. Les pratiquants de Falun Gong – une paisible pratique spirituelle mariant méditation et culture de vertus telles que l’authenticité, la compassion, et la tolérance – étaient brutalement réprimés depuis 1999. Cela depuis que le Parti communiste chinois (PCC) avait pris peur que ce mouvement ne devienne une force organisée, à même de lui porter ombrage. J’ai alors appris que le régime chinois avait poussé la persécution jusqu’au génocide. 

À travers l’Histoire, il n’y a pas eu un seul régime autoritaire qui ne se soit effondré à la fin. Le soutien politique international a mis en évidence les fissures dans le système de répression brutale de la Chine. Le soutien continu et appuyé pour les personnes harcelées, emprisonnées et torturées par le régime les aidera dans leur lutte pour les droits fondamentaux et la liberté, que beaucoup considèrent encore comme acquis. Nous ne devons plus hésiter.

Lavage de cerveau : l’extermination de l’esprit et du corps

Xia Yiyang (Heng He), est expert en politique, en économie, en histoire et en sociologie chinoise. Il compte, à son titre, un grand nombre de publications sur ces sujets. Il s’est spécialisé dans la physiopathologie et l’immunologie en Chine et aux États-Unis. C’est un conférencier renommé internationalement.

Dès le début, la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) n’a pas été une mise en application du droit, mais plutôt une campagne politique pour persécuter les croyances spirituelles. Au cœur de cette campagne politique, l’objectif est de « transformer » de profondes croyances spirituelles à travers une intense torture psychologique ou lavage de cerveau.

Le PCC essaie d’utiliser des individus moralement dépravés pour transformer en coquilles vides et corrompues, comme le PCC lui-même, les pratiquants de Falun Gongqui aspirent seulement à être de bonnes personnes bienveillantes. Chaque année, le PCC récompense ceux qui intensifient activement la persécution. En honorant ceux qui utilisent des méthodes violentes contre les bonnes personnes, le PCC a obligé le peuple chinois à vivre dans un système où les valeurs du bien et du mal sont complètement inversées.

La brutalité dévoilée : la vérité choquante concernant les prélèvements forcés d’organes en Chine

Katrina Lantos Swett, J.D., est une ancienne présidente et, actuellement, membre du United States Commission on International Religious Freedom (USCIRF). En 2008, elle a créé la Fondation Lantos pour les droits humains et la justice dont elle est la Présidente et le PDG. Elle enseigne les droits humains et la politique étrangère aux États-Unis à l’université de TUFTS.

Bien que le PCC ait fait des efforts extraordinaires pour essayer de dissimuler la réalité de cette pratique brutale, la vérité commence lentement à émerger. C’est un portrait cauchemardesque où des êtres humains sont traités comme des marchandises qui peuvent être éliminées à volonté et où même leurs organes peuvent être exploités pour l’avantage financier d’autres personnes.

Ces victimes innocentes, qui sont-elles ? Les données indiquent qu’une forte proportion d’entre elles sont des pratiquants de Falun Gong. Cette communauté pacifique de croyants est la cible d’une campagne gouvernementale brutale de répression, de diffamation, d’emprisonnement et de torture depuis 1999. Comme d’autres communautés religieuses, y compris les bouddhistes tibétains et le mouvement des églises de maison, le Falun Gong est perçu comme une menace inacceptable à la domination sociale du PCC. Comme les communautés basées sur la foi partagent des croyances concernant des lois et des principes qui transcendent le temporel et le matériel, des régimes tels que le gouvernement communiste en Chine les considèrent avec peur et une profonde suspicion. Pas une seule communauté religieuse en Chine, n’a autant souffert des affres de ce soupçon que le Falun Gong. Depuis plus de 17 ans, cette communauté a répondu à cette persécution brutale par la résistance pacifique et non violente, associée à un engagement déterminé et héroïque nourrit par leur croyance et pratique.

Il a toujours été déroutant pour le reste du monde que le gouvernement chinois cible cette pratique spirituelle traditionnelle de l’école de Bouddha. Avec leurs exercices de méditation douce et une morale philosophique qui met l’accent sur la Compassion, la Vérité et la Tolérance, les pratiquants de Falun Gong demeurent des citoyens vraiment modèles au sein de chaque communauté dans laquelle ils vivent. Auparavant, cette communauté de foi avait été accueillie et reconnue par les autorités chinoises pour sa moralité et son éthique admirables. Mais comme le Falun Gong a gagné en popularité, avec 70-100 millions de pratiquants, les autorités chinoises ont craint que ce mouvement spirituel ne représente une menace pour le monopole du contrôle des cœurs et des esprits par le parti communiste sur le peuple chinois.

Le gouvernement chinois a également utilisé les vastes ressources de leur machinerie de propagande pour cibler les pratiquants de Falun Gong et répandre la persécution. Malgré les grandes souffrances qu’elles ont endurées, les personnes du Falun Gong sont restées fermes dans leur croyance et ont tenu à raconter leurs histoires. Alors que des dizaines d’avocats éminents et des militants des droits de l’homme en Chine ont été motivés pour prendre la parole au nom du Falun Gong, les pratiquants eux-mêmes ont canalisé la puissance de l’Internet pour créer des outils qui ont déjoué la police de l’Internet chinois, et ont ainsi partagé leurs histoires avec le monde. Le Falun Gong a joué un rôle important en aidant le peuple chinois à briser le grand pare-feu de Chine qui empêche presqu’un milliard de citoyens d’accéder librement à l’Internet. Certains des outils pare-feu de contournement les plus sophistiqués et efficaces, comme Freegate et Ultrasurf, ont été créés par les pratiquants de Falun Gong, qui croient que l’accès illimité à des informations non censurées est essentiel à la construction d’un avenir démocratique et décent pour la nation chinoise.

Grâce aux outils de la liberté sur Internet les informations sur le cauchemar des prélèvements d’organes criminels se sont répandues hors de la Chine ainsi qu’en Chine, créant une pression croissante pour exposer et éliminer cette violation massive des droits humains fondamentaux.

Adlai Stevenson II, ancien ambassadeur auprès des Nations Unies et gouverneur de l’Illinois, a déclaré que « les solutions commencent par dire la vérité ». Il est temps pour les dirigeants du monde entier d’insister à dire la vérité, en ce qui concerne la question des prélèvements d’organes sans consentement. Le gouvernement chinois ne doit pas être autorisé à balayer ce crime sous le tapis et cette pratique doit s’arrêter une fois pour toutes. Il a été observé que « dans tout compromis entre le bien et le mal, c’est seulement le mal qui peut en tirer profit ». Il y a déjà eu beaucoup trop de profit du côté de la perversité à la suite de la récolte odieuse d’organes sur des hommes et des femmes innocents à travers la Chine. Leurs vies volées crient pour la justice et on ne doit pas faire abstraction de ce cri.

Des atrocités passées sous silence

Teng Biao, est un avocat des droits humain et un ancien professeur de droit et de sciences politiques à l’université de Chine. En 2007, il a reçu le prix français des droits de l’homme attribué par le Comité consultatif des droits de l’homme. Il est actuellement spécialiste conseiller externe à l’Ecole de Droit de Harvard. Il est le fondateur du mouvement des nouveaux citoyens et directeur, pour la Chine, du mouvement contre la peine de mort à Pékin. Militant de longue date pour les droits humains en Chine, Teng est intervenu dans des cas comme celui des avocats Sun Zhigang, de Hu Jia, de Chen Guangcheng, de Gao Zhisheng, de Cao Shunli et ceux relevant du Falun Gong.

Je ne veux pas rentrer dans les réitérations descriptives des tragédies auxquelles les pratiquants de Falun Gong sont soumis, les faits pouvant être facilement trouvés sur Internet. Au contraire, mon intention dans cet essai est d’examiner le terrible silence du monde face à ces horribles actes de violence.

Deux : faire l’expérience d’un silence impassible

En Chine, les gens gardent le silence sur la question du Falun Gong comme sʼil ne se passait rien. Sur Internet, les recherches sur les informations du Falun Gong sont réduites au néant et dans tous les microblogs ou microcanaux, il n’y a pratiquement pas de débats sur le sujet. Aucun journaliste ne prendra une seconde pour envisager d’enquêter ou de rapporter des informations à propos du Falun Gong, que ce soit au sujet d’une personne étant kidnappée, voire même 100 personnes tuées. Les intellectuels et les experts ne projettent même pas d’écrire sur le sujet ; les universitaires n’intègrent pas les faits de persécution dans leurs recherches académiques. La grande majorité des avocats passe sous silence les affaires du Falun Gong, et les autoproclamés « avocats vautours » refusent également de représenter le Falun Gong. Même les personnes à l’esprit démocratique, les dissidents et les défenseurs des droits humains ne mentionnent jamais la question du Falun Gong, comme si cela n’avait aucun rapport avec les droits de l’homme.

La situation en dehors de Chine n’est guère meilleure. Les grands médias ne veulent pas rapporter des nouvelles à propos du Falun Gong. Les politiciens se taisent à propos du Falun Gong. Les écrivains n’écrivent pas sur le Falun Gong. Les universitaires ne font pas de recherches sur le Falun Gong. Même un nombre considérable d’organisations des droits de l’homme sont réticentes à parler du Falun Gong.

Serait-ce qu’ils ne connaissent pas la vérité ? Le problème, ce n’est peut-être pas qu’ils ne savent pas mais plutôt qu’ils ne veulent pas savoir. En 1999, une campagne frénétique de répression à l’échelle nationale s’est abattue sur le Falun Gong, en utilisant la propagande de la nation tout entière et la machine médiatique pour critiquer et diaboliser le Falun Gong, avec des mensonges inventés de toutes pièces comme la mise en scène des auto-immolations place Tiananmen, de faux rapports selon lesquels les enseignements du Falun Gong interdiraient aux pratiquants de suivre un traitement médical, mais aussi que les pratiquants ont menacé le gouvernement, etc. La propagande était et a été insidieuse, imprégnant toutes les organisations et les sociétés ainsi que les écoles primaires et les universités. Je me souviens qu’à l’époque, j’étais en doctorat à l’université de Pékin où chaque élève devait présenter un rapport écrit sur leurs compréhensions personnelles du Falun Gong. Xu Zhiyong, un étudiant en doctorat et moi-même avons assisté à un colloque où les représentants de nombreuses universités de Pékin et celles de communautés des lettres et sciences sociales et humaines étaient également présents. Lors du colloque, Xu Zhiyong et moi avons été les seuls à soulever le sujet concernant la violation de lʼ« État de droit » dans le traitement réservé au Falun Gong par le gouvernement. Personne d’autre n’a répondu ni n’a fait de commentaire sur quoi que ce soit.

Ce sujet très sensible, y compris le Tibet, le conflit Ouïghour dans le Xinjiang, la corruption des fonctionnaires chinois, les prisons noires de la Chine et le massacre des étudiants du 4 juin, sont des sujets auxquels le peuple chinois et beaucoup hors de la Chine ne savent pas répondre publiquement. Au sommet de cette liste noire se trouve la persécution du Falun Gong. Les gens savent ce qui est arrivé à Gao Zhisheng, Li Hong, Wang Yonghang, et Liu Ruping. Les gens savent que leurs camarades de classe ou leurs voisins, qui pratiquent le Falun Gong, sont enlevés maintes et maintes fois, ou meurent plus tard de façon mystérieuse dans des centres de lavage de cerveau. Les gens savent que parler en faveur du Falun Gong se traduira probablement par ne pas être en mesure d’obtenir un passeport, perdre son emploi, et même être envoyé dans un camp de travail forcé ou simplement disparaître. Les gens savent que l’approche la plus sage et la plus sûre est de « ne pas regarder, ne pas écouter, ne pas parler. »

Trois : se tourner vers le silence

La choquante réalité de la persécution est l’éléphant dans la pièce ; personne ne veut traiter cela. Dans son livre de 2007, L’éléphant dans la pièce : Le silence et le déni sur la vie quotidienne, Eviatar Zerubavel l’explique comme suit : « nous savons, mais en même temps, nous sommes conscients que nous sommes censés ne pas savoir ». Ceci illustre ce que George Orwell dans 1984 a désigné par le mot « double-pensée ». Dans un état d’impuissance, où les gens sentent qu’ils ne possèdent pas le pouvoir de changer ce qui doit être changé, les gens sont bien conscients que certaines choses qui ne peuvent pas être traitées correctement devraient rester privées. Les gens comprennent que le Falun Gong est quelque chose que les autorités chinoises ne veulent pas que les gens connaissent et iront jusqu’à recourir à tous les moyens pour faire taire ceux qui parlent. Donc, les Chinois connaissent bien ces mots : « Ne parlez pas. Ne regardez pas. Ne demandez pas. Ne soyez pas curieux. »

L’économie sournoisement toxique du capitalisme « rouge » de la Chine communiste

Wu Huilin, Ph.D., ancien professeur d’économie de l’université nationale de Taïwan, est spécialiste conseiller externe au Département d’économie à l’université de Chicago, chercheur au Chung-Hua Institue de recherche sur l’économie, professeur à l’université de Shih Hsin et professeur de l’institut diplômé de technologie et d’éducation professionnelle à l’université de technologie de Tapei. Il a écrit « The Surface and Truth of China’s Economic Reform, » Il a publié plus d’une centaine d’articles universitaires et des commentaires sur l’actualité. 

La signification véritable d’une société harmonieuse

Le mot « harmonie » s’écrit «和諧.» en chinois. Le caractère «  » inclut le caractère pour l’alimentation « » et celui pour la bouche «  », suggérant qu’il y a assez de nourriture disponible pour chaque bouche. Le caractère «  » comprend le caractère pour le discours «  » et celui pour tous «  », évoquant que tout le monde a la liberté de parole. Afin que tout le monde ait assez d’alimentation, il est nécessaire de mettre en œuvre « une économie libre, une économie de propriété privée ou une économie de marché ». Pour que les gens puissent avoir la liberté de la parole, un « système démocratique libre » est le pré requis.

Après presque 100 ans de communisme, nous n’avons aucune preuve que ce système de gouvernement ait contribué à une société harmonieuse, et il doit progresser vers « la liberté économique » et « la liberté politique ». La question suivante est : devons-nous mettre en œuvre ces deux libertés en même temps, ou l’une après l’autre ? Puisque la dernière risque de provoquer un traumatisme à court terme, ainsi la première a été utilisée plus souvent. Alors laquelle devrait être mise en œuvre d’abord : « la liberté économique » ou « la liberté politique » ? La création de la richesse matérielle est, après tout, une perspective beaucoup plus simple et plus facile à gérer que de développer des programmes qui favoriseront et soutiendront les droits de l’homme. Donc, de nombreux gouvernements tendent à mettre en œuvre la liberté économique d’abord et ensuite la démocratie. Pourtant, choisir de développer l’économie contribue très peu au renforcement d’une société harmonieuse, c’est pourquoi le progrès est lent. Le PCC suit bien sûr le modèle « économie d’abord », donc la démocratie est nettement en retard pour ce qu’on pourrait attendre de la deuxième plus grande économie dans le monde. Le monde ne manque pas de réussite, comme Taïwan ou le Chili.

En conclusion, le PCC doit se désagréger, le capitalisme rouge de la Chine doit devenir une économie de marché pure et la Chine doit devenir un pays démocratique. Autrement, des désastres humains s’intensifieront et la destruction de sociétés civiles sera inévitable.

Une barbarie sans précédent à l’origine des prélèvements forcés d’organes – le choix de mourir physiquement ou spirituellement

Torsten Trey, docteur en médecine, Ph.D., est le directeur exécutif de Doctors Against Forced Organ Harvesting, une ONG basée aux États-Unis. Le Docteur Trey est nominé au Prix Nobel de la Paix. Avec David Matas ils ont conjointement édité « Organes de l’État – abus de transplantation en Chine ». C’est un éminent chercheur, expert international et auteur d’un grand nombre de publications sur les prélèvements d’organes non-éthiques et les abus de transplantations en Chine.

Essayer de tromper

Entre 2001 et 2014, les officiels chinois ont régulièrement publié des déclarations contradictoires sur la source des organes pour la transplantation. Ces allers-retours ont trompé la communauté internationale et renforcé le fait que leurs paroles sont peu fiables. C’est dans ce contexte que le commentaire de Huang sur le fait que ce n’est pas encore le « bon moment » n’est donc pas surprenant, la Chine essaie de gagner du temps.

Ces allers-retours ne sont pas une coïncidence. Ils sont intentionnels. Cela sème la confusion, détourne l’attention du manque de reportage sur les prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers de conscience et empêche la communauté internationale de mettre en place des enquêtes et des inspections indépendantes des hôpitaux chinois. Tout retard dans la mise en place des inspections internationales est une entrave à l’exigence de notre responsabilité professionnelle : mettre fin à cet abus médical terrifiant. Notre hésitation coûte des vies humaines. Il n’y a aucun doute que les organisations et les responsables occidentaux ont fait preuve de patience, mais les 17 dernières années de micro-actions depuis le témoignage du Docteur Wang sont pavées de plus de 150 000 organes provenant d’une quantité équivalente de prisonniers de conscience. 

Mourir spirituellement en étant forcé de sacrifier ses croyances, ou mourir physiquement en étant forcé de sacrifier sa vie pour une transplantation, est la réalité brutale à laquelle font face les pratiquants de Falun Gong en Chine. Pendant que les commanditaires donnent à leurs victimes le choix entre mourir spirituellement ou mourir physiquement, les gens du monde libre ont le choix entre agir ou ne pas agir.Les « transplantations cannibales » dans la Chine d’aujourd’hui sont sans égal dans l’histoire et nécessitent des actions sans précédent.

Dans un pays où il est bien connu que les jugements sont décidés avant l’ouverture de l’audience, où les avocats de la défense n’ont pas l’autorisation de défendre les condamnés à mort et où les juridictions approuvent les prélèvements d’organes après exécution, il n’y a pas d’État de droit. En conséquence, si nous sommes complètement honnêtes par rapport aux pratiques chinoises, le vocabulaire concernant l’obtention d’organes suite à exécution devrait être remplacé par : « meurtres étatiques pour des organes ». Il est de notre obligation morale de demander à ce que soit mis fin à la médecine de transplantation qui participe à de tels abus.

En 2014, une étude pilote par DAFOH a enquêté sur le phénomène largement répandu d’examens médicaux sur les pratiquants de Falun Gong dans les camps de travaux forcés en Chine. Ces camps, par leur nature, exploitent les travaux forcés sans payer de salaire convenable. Et pourtant, d’après le nombre de témoignages recueillis dans cette étude, il est apparu que les pratiquants de Falun Gong détenus dans les camps de travaux forcés ont été soumis à des dizaines de milliers d’examens médicaux coûteux.11 Les détenus ont été examinés de force, sans leur approbation et sans qu’ils en aient fait la demande. Ainsi, les prises de sang sont devenues l’usage pour les prisonniers quand ils arrivaient dans les camps de travaux forcés. Les prises de sang, les tests d’urine, les radiographies et les échographies, etc. sont très onéreux. Si le bien-être des prisonniers était vraiment un souci pourquoi ne pas simplement proposer de l’eau fraîche, de la nourriture, des sanitaires propres et moins de 17 heures de travail par jour ?Les frais médicaux sont certainement amortis grâce aux transplantations et à l’approvisionnement suffisant en organes. 

Pourquoi est-ce que le Falun Gong est persécuté sans que les pratiquants n’aient violé la loi et sans qu’ils n’aient rien fait de mal ? La raison de la persécution et des prélèvements forcés d’organes se résume au principe de bienveillance que représente cette pratique : Authenticité, Compassion et Tolérance, qui sont en opposition directe avec l’idéologie du parti communiste :

  • Alors que le Falun Gong aspire à la Vérité, le programme du Parti communiste chinois (PCC) se base sur des informations tronquées, sur la propagande et sur la tromperie.
  • Tandis que d’un côté on aspire à la Bienveillance et à la Compassion, de l’autre on prêche la lutte des classes, l’expropriation des terres agricoles et on dirige avec une main de fer.
  • Alors que l’un est tolérant, l’autre sanctionne tous ceux qui ont une pensée ou un avis différent des directives du Parti.

Le seul acte de désobéissance civil de la part des pratiquants de Falun Gong en Chine est de souhaiter croire librement aux valeurs de Vérité, de Compassion, de Tolérance et de pratiquer librement en toute sérénité une série de cinq exercices de Qigong. En dehors de Chine, ceci n’est pas considéré comme de la désobéissance civile mais comme une précieuse contribution à la société. À cet égard, on pourrait se tourner vers Henry David Thoreau pour comprendre pourquoi le Falun Gong est persécuté en Chine et sujet aux prélèvements forcés d’organes :

« Sous un gouvernement qui emprisonne n’importe qui injustement, la meilleure place pour un homme juste est aussi la prison. »12

Sous un régime totalitaire en Chine, où l’État de droit n’existe pas et les condamnations sont décidées avant que l’audience ne commence, il est plus probable de trouver des gens justes en prison. Le Falun Gong porte les plus importants principes pour l’humanité et a, depuis 1992, de manière irréfutable, plus fait pour la dignité humaine et le bien de l’espèce humaine que le PCC. La haine du gouvernement contre le Falun Gong et les autres libres penseurs bienveillants n’est ni un problème du Falun Gong ni un problème du peuple. C’est le problème que le PCC a avec l’humanité. Le régime chinois donne un choix aux pratiquants, renier la libre pensée ou souffrir. C’est aussi le choix que donne le PCC aux gens de ce monde.

Tuer des gens pour leurs organes détruit tout ce qui est l’humanité et la profession médicale. 

Quand la vie humaine et les principes universels sont en jeu, dénoncer et demander qu’il soit mis fin aux prélèvements forcés d’organes, n’est pas seulement un droit fondamental mais une obligation morale. Demander l’arrêt des prélèvements forcés d’organes des pratiquants de Falun Gong et des autres prisonniers de conscience nécessite de demander l’arrêt de la persécution. La dignité humaine et les droits fondamentaux ne s’arrêtent pas aux frontières du pays. Par définition, ils sont inhérents à l’humanité. 

L’assertion de la Chine, selon laquelle toute discussion sur les droits humains interfère avec les affaires internes d’un pays est une hypocrisie flagrante : en enlevant les droits humains de base et les initiatives globales pour améliorer la qualité de vie, le régime chinois a interféré avec les affaires internes des gens de ce monde et de leurs nations.

Demander à ce qu’il soit mis fin aux prélèvements forcés d’organes des pratiquants de Falun Gong et des autres prisonniers de conscience est le droit de base pour l’ensemble du monde et le gouvernement chinois devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires internes du monde. La persécution contre les pratiquants de Falun Gong et contre les trois principes est une persécution contre la bienveillance de l’humanité. Le principe moteur derrière les prélèvements forcés d’organes est un mal sans précédent et nécessite des actions déterminées et sans précédent pour l’humanité. C’est le choix de la vie.

Le système d’exécution-transplantation en Chine et les institutions internationales : Une situation trop sensible à aborder ?

Kirk C. Allison, Ph.D., directeur du programme de la santé et des droits humains au centre d’Études sur Holocauste et le Génocide à l’université de l’école de Minnesota de santé publique. Le Docteur Allison a fourni des témoignages sur les prélèvements d’organes en Chine au Comité des Affaires étrangères de la Chambre du Congrès.

La relation entre les exécutions/transplantations en Chine et la réaction des associations professionnelles médicales, révèle clairement qu’il existe une dissension entre les sanctions disciplinaires et l’autorégulation. Bien que pas complètement autonome, la déontologie médicale offre un statut juridique unique aux professionnels qui incluent des expertises spécialisées et l’autorégulation (avec des normes de pratique et de disciplines), servant l’intérêt public et comprend la protection « contre l’incompétence et l’extorsion »1.Ainsi « la profession doit elle-même maintenir la discipline chez ses membres et retirer les délinquants de ses listes, en tenant dûment compte des droits fondamentaux de l’homme »2. Quelle réponse doit-il y avoir dans un contexte où la profession entière ne montre aucune considération pour les droits fondamentaux de l’homme, et a même recours à l’exécution afin d’obtenir des matières premières ?

Mettre fin au soutien même indirect d’un système létal d’obtention d’organes est probablement le chemin le plus efficace vers le bien tout en évitant la complicité ; contraindre le public, les politiciens et les fonctionnaires médicaux à faire un choix.

En 2014 lors d’une interview sur China Times, il propose à la place une solution définitive, mais seulement sémantique : « Les prisonniers exécutés peuvent volontairement faire don d’organes. Compte tenu de la volonté des prisonniers condamnés à mort de faire don de leurs organes, une fois entrés dans notre système d’allocation unifiée, ils sont considérés comme des citoyens bénévoles – Le prétendu don d’organes des condamnés à mort n’existe plus.48 »

Ici, le China Organ Transplant Response System (COTRS) agit comme un aseptisant immédiat et efficace. Le système médical chinois et le peuple continuent de compter sur les exécutions ; les médecins contribuent à déterminer les exécutions ; les institutions occidentales facilitent la continuité. Tous ont un choix, sauf les prisonniers, en particulier les prisonniers de conscience. 

Prélèvements forcés d’organes vivants – abus de transplantations par le Parti communiste chinois

Huang Shiwei, docteur en médecine, médecin à l’hôpital de l’université nationale de Taïwan, vice-président et porte-parole de l’association internationale de soins pour les transplantations d’organes de Taïwan, a interviewé de nombreux patients, plusieurs intermédiaires et des chirurgiens de transplantation à Taïwan. Un observateur de longue date de la source des organes pour la transplantation en Chine. Docteur Huang se consacre à mettre fin aux prélèvements forcés d’organes en Chine.

Le réseau Internet du centre de transplantation international de la ville de Shenyang1 mis en place dans le premier hôpital affilié à l’université médicale de Chine en 2003 a été créé comme site Internet de greffe d’organes pour attirer les étrangers. Le site Internet de l’hôpital indique que le gouvernement chinois a permis d’effectuer un grand nombre de chirurgies de transplantation. La loi déclarée conjointement par le Parti communiste chinois (PCC), la Cour populaire suprême de la République populaire de Chine, le Parquet populaire suprême, le ministère de la Sécurité publique, le ministère de la Justice et le Ministère de la santé et du ministère Public2 indique que l’approvisionnement en organes est pris en charge par le gouvernement chinois. Ceci est sans précédent dans tous les autres pays. La rubrique questions-réponses du site Internet promet que la qualité des organes est garantie par l’utilisation d’« organes vivants », plutôt que par des organes obtenus sur des patients en état de mort cérébrale ou des patients dont les cœurs ont déjà cessé de battre :

« Question: Les pancréas transplantés sont-ils obtenus à partir de patients en état de mort cérébrale ?

Réponse: Nos organes ne viennent pas de patients en état de mort cérébrale car cela détériorerait la qualité de ces organes.

Question: Même si la greffe est réussie, le temps de survie postopératoire n’est pas plus de deux à trois ans, non ?

Réponse: Ce type de question a beaucoup été posé. Le temps de survie court fait référence au Japon où ils ont pris les reins sur des donneurs en état de mort cérébrale. En Chine, nous avons des reins provenant de donneurs vivants. C’est complètement différent des hôpitaux japonais et des centres de dialyse, car ils effectuent des transplantations de reins provenant de donneurs morts. »

En outre, le site Internet de l’hôpital décrit clairement le prix pour chaque organe :

  62 000 dollars américains pour une greffe de rein

  98 000 à 130 000 dollars américains pour une greffe de foie

130 000 à 160 000 dollars américains pour une greffe de cœur

150 000 à 170 000 dollars américains pour une greffe de poumon 

6. Conclusion

Le programme de prélèvement d’organes du gouvernement chinois, sans le consentement libre et volontaire du donneur est un mal sans précédent sur cette planète. Malheureusement, cela se produit à un moment où tant de nations à travers le monde considèrent les droits de l’homme comme une priorité. Nous avons été témoins de périodes de terribles persécutions à travers l’histoire, et bien que ces événements malheureux continuent à travers le monde, on n’a jamais vu des médecins systématiquement engagés dans l’assassinat de milliers de vies innocentes.

Les premiers médecins utilisés pour participer à un massacre à grande échelle étaient pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque le régime nazi a recruté des milliers de médecins pour participer à la persécution des Juifs et autres personnes vulnérables. Ils ont mené des expériences méprisables qui ont abouti à la défiguration, à l’invalidité permanente ou même à la mort11. Ces crimes ont apporté la honte à l’ensemble de la profession médicale et ont érodé la confiance du public dans les médecins. Au cours du procès de Nuremberg, le procès des médecins nazis a été le premier des douze procès concernant les criminels de guerre de classe B, ce qui indique l’énorme impact que la participation des médecins a joué dans ces crimes atroces et l’effet de leurs actions sur la conscience mondiale.

Aujourd’hui en Chine, le prélèvement d’organes humains vivants est un immense déshonneur pour la profession médicale et pour l’humanité entière. La transplantation d’organes est une percée médicale majeure qui a sauvé d’innombrables vies au cours du siècle dernier. Cependant le PCC en commettant l’assassinat dans un but lucratif au nom de la médecine a déshonoré la réalisation de ce traitement médical le plus vital.

Le prélèvement d’organes humains vivant est un mal inimaginable dans l’histoire humaine. Beaucoup espèrent simplement que ce n’est pas vrai ou qu’il s’agit des actions d’une poignée de médecins. Face à de tels faits brutaux, beaucoup choisissent de garder le silence, soit parce qu’ils trouvent qu’ils sont difficiles à croire soit parce qu’ils sont influencés par des intérêts financiers ou par une réputation. Lorsque la preuve est pleinement exposée, comment allons-nous réécrire l’histoire de la médecine ?

Comment allons-nous justifier notre silence et donner une explication à la prochaine génération ? Les Chinois subissent la plus importante persécution. Si la communauté internationale choisit de garder le silence, cela revient à se ranger du côté du mal.

Désintérêt envers le meurtre des pratiquants de Falun Gong pour leurs organes

David Matas, avocat des droits humains, primé au Canada et membre de l’Ordre du Canada, nommé au Conseil des directeurs du centre international pour les droits humains et le développement démocratique du Canada. En 2010, il a été nominé pour le Prix Nobel de la Paix pour ses enquêtes sur les crimes de prélèvements forcés d’organes contre les pratiquants de Falun Gong en Chine. Maitre Matas a co-écrit avec David Kilgour « Prélèvements Meurtriers : tuer les pratiquants de Falun Gong pour leur organes » et co-édité « Organes de l’État – abus de transplantation en Chine » avec le Docteur Torsten Trey.

Pourquoi en est-il ainsi ?

1) Une accumulation de preuves

L’une des raisons est que consulter chaque élément de preuve est une tâche chronophage. Et là, les faits rapportés sont si nombreux qu’il faut du temps pour aboutir à la conclusion claire de savoir si les pratiquants de Falun Gong sont ou ne sont pas tués pour leurs organes. Beaucoup de gens n’ont pas le temps.

Mais il n’y a pas de méthode qui soit plus facile ni plus rapide. De plus, les personnes présentes lors des prélèvements forcés sur les pratiquants de Falun Gong sont soit des coupables, soit des victimes.

Il n’y a aucun spectateur.

Les victimes étant assassinées et incinérées, il n’y a aucun corps à trouver, aucune autopsie à pratiquer. À quelques exceptions près, il n’y a pas de victimes survivantes pour raconter ce qui leur est arrivé. Les coupables ne sont pas enclins à confesser publiquement, sans cesse et en détails ce qui constitue des crimes contre l’humanité.

Les scènes des crimes ne laissent aucune trace. Lorsqu’un prélèvement d’organe est terminé, la salle d’opération dans laquelle cela a été pratiqué ressemble à n’importe quelle autre salle d’opération vide.

Si l’histoire de l’assassinat des pratiquants de Falun Gong pour leurs organes pouvait être racontée en dix secondes, ce serait une histoire facile à rapporter. Le problème de la question du massacre de ces pratiquants pour leurs organes, n’est pas qu’elle soulève trop peu de preuves, mais au contraire qu’elle en révèle beaucoup trop. Parce que cette histoire constitue un énorme dossier, la rapporter n’est pas si facile.

4) La nouveauté du Falun Gong

La répression des militants pour la démocratie, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme, des activistes tibétains et des chrétiens génèrent plus de sympathie que le Falun Gong, parce qu’ils sont plus connus en Occident. Le Falun Gong est récent (il a commencé en 1992), étranger, sans liens évident avec les traditions enracinées dans le monde.

Pour les étrangers, il y a immédiatement une connotation insolite du nom Falun Gong. Les mots « Falun » et « Gong » dans les langues occidentales ne trouvent pas leur traduction.

Pour les communistes, la victimisation des pratiquants de Falun Gong est un crime auquel il est plus facile d’échapper que de victimiser d’autres groupes reconnus. Les victimes de Falun Gong sont souvent des personnes sans liens avec l’Occident ou sans connaissance des langues occidentales. Il est beaucoup plus facile pour les étrangers de soutenir des victimes qui ont des étiquettes universelles, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et des activistes démocrates, que de soutenir un groupe portant un nom qui ne signifie rien pour la plupart des gens.

Il est beaucoup plus facile de dénaturer l’inconnu que le connu. Quand les communistes dénigrent les bouddhistes tibétains ou les chrétiens des églises de maison, nous savons qu’ils disent des inepties. Quand les communistes dénigrent le Falun Gong, beaucoup de gens ne sont pas sûrs qu’il n’y ait pas quelques fondements pour ces accusations.

5) La propagande communiste

Dès que le gouvernement/Parti communiste chinois a décidé d’interdire le Falun Gong, la campagne de propagande contre leur pratique a commencé. Cette propagande a été répandue systématiquement, sans relâche, dans le monde entier. Elle se compose uniquement de stéréotypes sans fondement pour justifier une répression menée pour des raisons totalement différentes.

L’incitation à la haine contre le Falun Gong, comme toute incitation à l’intolérance, a un impact. L’endroit où l’impact est le plus féroce est la Chine, là où la propagande n’est pas contredite. Mais cette incitation a un effet insidieux partout.

La rumeur chinoise à propos de la pratique du Falun Gong rend les choses confuses et obscures. Beaucoup de ceux qui n’acceptent pas intégralement la propagande chinoise contre le Falun Gong, sont, malgré tout, d’avis qu’il pourrait y avoir quelque chose derrière toutes ces accusations. 

Le scepticisme concernant le Falun Gong ne repose pas sur quoi que ce soit de réel à propos de cette pratique, mais il est plutôt l’impact résiduel de l’incitation du gouvernement chinois/Parti communiste envers la pratique. C’est purement et simplement un préjudice.

12) L’indifférence

L’indifférence est un problème général quand nous essayons de mobiliser le public pour qu’il s’oppose aux violations des droits humains. Bien que l’indifférence soit générale, elle n’est pas uniforme. Certaines violations des droits de l’homme suscitent plus de réactions du public que d’autres.

Quand la tendance naturelle est à ne rien faire, quand tout le monde est occupé par sa propre vie et ses propres besoins, cette violation présente tellement de prétextes pour se désengager. Un homme averti peut se sentir concerné. Dans ce dossier beaucoup trop de gens ne s’en soucient pas parce que beaucoup trop de gens ne savent pas.

Bien que ce soit une histoire difficile à raconter, pour toutes les raisons que l’on vient d’évoquer, c’est une histoire qui doit être rapportée. Ce n’est qu’en faisant cela que nous pourrons espérer surmonter l’inattention dont souffre cette violation.

Jiang Zemin : Le mal ultime dans la destruction de la bienveillance humaine

Theresa Chu (Wanqi Chu), avocat et porte-parole du groupe d’avocat pour les droits humains des pratiquants de Falun Gong, agit comme consultant pour DAFOH en Asie. Me Chu a assisté les pratiquants de Falun Gong dans les poursuites en justice contre Jiang Zemin, Luo Gan et d’autres hauts  fonctionnaires de PCC. Elle a aussi représenté les pratiquants de Falun Gong dans leurs poursuites en justice contre dix des hauts fonctionnaires du PCC pour leur crime de génocide. Elle est co-auteur du livre « The Chinese Book of Living and Dying ».

Dans le camp de travaux forcés de Wanjia dans la province du Heilongjiang, une pratiquante enceinte d’environ six ou sept mois a été placée sur un escabeau, les poignets attachés avec de lourdes cordes à une poutre placée à dix pieds du sol (trois mètres). Une des extrémités de la corde était attachée à une poulie sur la poutre, l’autre extrémité était entre les mains d’un gardien de prison. L’escabeau a été jeté loin d’elle de sorte qu’elle était suspendue. Le garde pouvait détendre périodiquement la corde et elle tombait rapidement vers le bas. Quand le garde tirait sur la corde, elle était à nouveau suspendue. La femme enceinte a donc été torturée de cette façon sans discontinuer jusqu’à ce qu’une fausse-couche soit déclenchée. La violence de cet acte a été plus cruelle encore du fait que son mari a été contraint d’être présent pour assister à la torture de sa femme.10

Dans la volonté folle de Jiang Zemin d’éradiquer le Falun Gong – corps et âme – les personnes persécutées n’ont pas seulement été les pratiquants de Falun Gong mais aussi leurs familles et leurs amis.

Plus grave encore, les fonctionnaires du PCC qui ont été entraînés à participer à la persécution, effrayés de pouvoir être traduits en justice depuis que Jiang a quitté son poste, tentent de leur mieux, pour inciter plus de gens à se joindre à la persécution, à former des alliances de complices de manière à ce qu’ils aient tous du sang sur les mains, ainsi, sous le linceul du silence, nul ne sera tenu pour responsable et l’élimination peut se poursuivre sans relâche. Jiang lui-même, après avoir quitté le pouvoir, effrayé d’être tenu pour responsable de ses mauvaises actions, est allé à l’extrême pour vérifier que son clan dans l’armée et au Politburo, y compris Zhou Yongkang, secrétaire du Comité permanent du Bureau politique central ainsi que le pivot de commandement de toute la sécurité publique, et d’autres dans les systèmes centraux majeurs du PCC, continueraient à maintenir la persécution brutale du Falun Gong.

Les auteurs de crimes haineux doivent affronter l’évaluation historique et devraient être jugés devant un tribunal. L’humanité toute entière, sans distinction de race ou de croyance, implore la justice et croit par nature que le bien est rétribué par le bien et le mal par le mal. La sagesse est acquise et les leçons sont tirées des expériences du passé. Ce qui peut être compris de l’histoire peut servir comme l’outil le plus vital dans notre recherche de la paix et de la prospérité pour l’humanité.

Un mal extrême sur terre – devenir conscient du génocide en Chine et agir

Carlos Iglesias Jimenez, avocat espagnol des droits humains qui a représenté les pratiquants de Falun Gong dans les actions en justice, a gagné un procès contre Jiang Zemin et quatre autres hauts fonctionnaires du PCC pour leurs crimes de torture et de génocide. Il est le directeur européen de la fondation de Droit des droits humains. Il est intervenu au Conseil des droits humains aux Nations Unies à Genève pour informer ses membres de la persécution des pratiquants de Falun Gong.

Nous devons chasser de nos esprits, tout obstacle qui nous limite en considérant ces crimes comme étant des problèmes d’État, ou des problèmes politiques internes d’un autre pays. Ceci est précisément le piège que les coupables de génocide nous tendent. Ils veulent faire croire au monde entier que la souveraineté de l’État l’emporte sur la dignité et la vie humaine, les libertés universelles et les lois internationales.

Soixante six ans après sa création, nous nous souvenons du préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948, après la fin de la Seconde Guerre mondiale :

« Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent, la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme. »

La lecture de ce préambule me brise le cœur, sachant que l’un des pays qui l’a signé tout en étant membre de l’Organisation des Nations Unies et ayant droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU est sous la direction du PCC responsable du meurtre de plus de 80 millions de personnes.

En lisant ce préambule, je ne peux m’empêcher de penser avec émotion à toutes les victimes de la brutalité sous la dictature du PCC ; les enfants innocents, les personnes âgées et tous les hommes et les femmes qui depuis que le Parti est arrivé au pouvoir en 1949, ont été torturés et tués pour leurs croyances. Je suis dévasté par le fait que la vie heureuse et paisible de millions de pratiquants de Falun Gong en Chine a été détruite par cette secte dont le but est d’anéantir l’authenticité, la bienveillance et la tolérance, transformant la terre en un véritable enfer.

Je crois qu’aucun article mentionné dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme n’a été respecté ni protégé sous le règne du PCC en Chine. J’affirme ceci clairement, ayant pour preuves les témoignages de ceux qui ont essayé de traduire en justice la bande de dirigeants infâmes du PCC, pour ses crimes de génocide et de torture. Je l’affirme avec la conviction que les Chinois souffrent de la plus grande et de la plus terrible dictature de l’histoire de l’humanité.

Toutes les platitudes, la propagande, les mensonges et les tromperies que le PCC utilise dans ses relations internationales, ont un dénominateur commun en ce qui concerne la question des droits de l’homme : les autorités chinoises insistent sur le fait que la manière dont le gouvernement chinois traite son propre peuple est une affaire interne, pas un sujet politique qui peut être soumis à une analyse ou à une discussion avec les États souverains.

Ce sont les excuses présentées par les responsables du génocide dans leurs échanges avec les dirigeants occidentaux, qui craignent de perdre les accords commerciaux et les avantages économiques qui proviennent d’une relation internationale stable.

Face à ces pressions auxquelles sont confrontés les dirigeants démocratiques, seules les valeurs morales, l’éthique et l’esprit humain peuvent l’emporter et révéler la vérité. Les questions sont claires :

Avons-nous peut-être oublié nos engagements pris dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ? Est-ce que les êtres humains deviennent des objets soumis à la décision arbitraire de leurs dirigeants ?

« La torture n’est pas considérée par le droit international comme l’une des fonctions d’un chef d’État », a affirmé Lord Nicholls, le 25 novembre 1998, à la Chambre des Lords au cours du processus d’extradition de Pinochet de l’Espagne à l’Angleterre. Nous ne devons pas oublier le jeu pervers du PCC, qui manipule la vérité et vise à empêcher le public de découvrir la réalité des crimes humanitaires les plus graves aujourd’hui.

Il est évident que ce génocide, ces tortures et ces meurtres de masse, commis au cours des seize dernières années ne peuvent en aucun cas, être considérés comme une simple affaire politique, une question de souveraineté de l’État, et certainement pas une affaire interne, comme le PCC voudrait nous le faire croire.

Nous parlons des crimes les plus odieux contre l’humanité, une persécution de 100 millions de personnes, et nous ne pouvons pas négocier face à ces crimes. Nous devons avoir le courage et la dignité de dire à la dictature communiste chinoise, que les êtres humains ne sont pas une marchandise, qu’ils ne sont pas simplement un morceau de viande qui peut être découpé et vendu au plus offrant.

Les institutions et les organisations internationales, les gouvernements et les parlements démocratiques sont tout simplement des groupes de personnes qui prennent des décisions ; ils ont des sentiments, des opinions et des valeurs, et leur cœur peut changer la réalité de notre monde. C’est aussi simple que cela : briser le silence sur le génocide sauve des vies humaines.

Ici, je fais appel aux personnes, pas aux institutions, ni aux positions ou au rang, ni aux organisations, mais au cœur de chaque personne qui a une responsabilité envers le public national et international. Vous êtes ceux qui peuvent arrêter cette terrible atrocité et qui peuvent utiliser leur conscience pour faire connaître la réalité de ce qui se passe en Chine sous la dictature du PCC. La grande souffrance de ces victimes n’est pas seulement le résultat de tortures physiques ou mentales, mais de l’impuissance de l’ignorance. Il est donc essentiel de faire connaître la vérité dans le monde entier, de partager nos connaissances et de veiller à ce que tous les gens soient au courant de ces actes horribles contre l’humanité.

Ce sont les crimes les plus graves contre l’humanité. Notre silence et notre indifférence envers ces crimes permettent aux coupables de continuer impunément. N’est-ce pas donner notre permission à ces crimes ? Notre message ne revient-il pas à dire que ces crimes odieux n’ont aucune conséquence ? Ne sommes-nous pas en train d’encourager l’émergence de nouveaux conspirateurs acteurs de génocide et de torture en ne punissant pas ces crimes ?

Chacun d’entre nous, en particulier ceux qui ont des responsabilités publiques, devrait reconnaître ses propres limites sur cette terre. Notre temps et nos opportunités d’agir sont limités. Nous devons profiter de ce moment pour examiner nos alternatives et réfléchir à ce que nous avons fait ou n’avons pas fait pour assurer un meilleur monde pour l’avenir. L’histoire jugera nos actions ou notre manque d’actions face aux circonstances actuelles.

Conclusion

Le jour viendra où les nobles Chinois, issus de la civilisation et de la culture la plus glorieuse de l’humanité s’épanouiront à nouveau, et laisseront derrière eux la terreur, la brutalité et la lâcheté du Parti communiste chinois. Le jour viendra où la justice sera rendue au Falun Dafa et à ses principes inébranlables qui ne peuvent être détruits par la cruauté du Parti. Et le jour viendra où tous les Chinois vivront de nouveau en harmonie et retrouveront leur culture de 5000 ans, et où la justice et l’authenticité règneront de nouveau dans le cœur de ces braves gens. Nous devons simplement nous assurer de participer à ces événements importants et nous positionner du côté juste de l’histoire.

Regards sur les différents parcours de la culture divine en Chine et à l’étranger au travers de la danse classique chinoise

Vina Lee, est installée à New York. Elle est directrice de la compagnie de Shen Yun Performing Arts et Présidente de la Feitian Académie des Arts. Née en Chine avant la Révolution Culturelle, elle a étudié la danse et fait partie de la première génération de diplômé de l’Académie de Danse de Pékin. Elle a été Première danseuse au Théâtre de Danse de Guangdong avant d’aller vivre en Australie.

Je suis née en Chine dans le début des années 1960. Mes souvenirs les plus anciens remontent à la Révolution culturelle. Il m’arrivait de surprendre des conversations des adultes au sujet de quelqu’un qui s’était pendu, ou avait été battu ou encore d’autres incidents. À un âge aussi jeune, je n’arrivais pas à comprendre ce dont parlaient ces grandes personnes. Tout ce que je comprenais, c’est qu’il me fallait faire très attention quand j’allais dehors.

Au cours de ces années, les seuls programmes culturels de toute la Chine étaient huit spectacles – des opéras de Pékin et des ballets chinois – qui portaient aux nues « la gloire et les accomplissements » de Mao Tsé-toung et du Parti communiste chinois. C’était les soi-disant « Huit spectacles du modèle révolutionnaire ». Parmi ces spectacles, il y avait un ballet chinois intitulé La fille aux cheveux blancs, avec une séquence dansée qui s’appelait « Le vent du nord souffle ». C’est avec ce ballet que je me suis initiée à la danse. J’ai appris à danser ce ballet en allant voir les représentations de La fille aux cheveux blancs un nombre incalculable de fois et aussi en regardant le film qui en a été tiré.

En grandissant, j’ai subi le lavage de cerveau généralisé de la propagande du Parti communiste, comme par exemple, « les gens du monde entier vivent dans une détresse digne de l’enfer ; nous, le peuple chinois, nous sommes le peuple le plus heureux de la terre » ou « les impérialistes américains sont nos ennemis ». On nous a élevés dans la croyance que sans le Parti communiste, nous serions finis. Un jour, j’ai demandé à ma mère, « Pourquoi les mères des autres sont-elles membres du Parti et toi, tu ne l’es pas ? » Ma mère m’a répondu : « Une personne qui ne fait pas partie du Parti n’est pas nécessairement une mauvaise personne. » Pourtant, à cause de ma question, ma mère a demandé à rejoindre le Parti contre son gré, pour que je puisse marcher la tête haute. Des années plus tard, chaque fois qu’elle évoquait cette question, elle disait « Je n’aurais pas rejoint le Parti si tu ne m’avais pas posé cette question. » Dans ce monde, seul l’amour qu’une mère porte à ses enfants peut l’amener à se sacrifier et à se rabaisser. Heureusement, peu de temps après la publication des « Neuf commentaires sur le Parti communiste » par Epoch Times, ma mère a très vite déclaré qu’elle démissionnait du Parti communiste. 

Dans les années 1970, à la base de l’entraînement de la danse chinoise, l’enseignement mélangeait la danse classique chinoise et la danse cubaine. Dans le pays, quasiment tous les danseurs ont reçu cet enseignement. En Chine, tout existait pour servir le Parti ; la volonté du Parti l’emportait sur la nature humaine. L’art, au lieu d’être le creuset de l’élévation de la conscience humaine, servait de poudre aux yeux pour le Parti. De même, le sport n’était pas destiné à la mise en forme ou au plaisir du peuple, mais pour que le Parti communiste sauve les apparences sur la scène internationale. Entre 1970 et 1975 environ, suite à l’éviction des spécialistes du Ballet de l’Union soviétique et des campagnes politiques de la « Grande Révolution culturelle », les efforts des précédentes générations de danseurs chinois ont été réduits à néant. Certains ont été persécutés (« si le Parti souhaitait votre mort, vous n’aviez pas à survivre »), d’autres ont été exilés (envoyés dans des camps pour faire des travaux agricoles) et d’autres ont dû changer leur vocation. Une minorité d’entre eux, par ignorance, ont été utilisés comme outil de propagande par le Parti et se sont retrouvés impliqués dans les « huit spectacles modèles » précités.

En apprenant de l’Occident, la communauté des danseurs chinois a rapidement maîtrisé les techniques, mais elle ne pouvait pas transmettre l’essence artistique et l’authenticité de la nature humaine dans leur travail. Ce mélange tordu entre une ouverture formelle et une fermeture idéologique a mené à la décadence intentionnelle et non intentionnelle des chorégraphes pour échapper à la réalité, finissant par mêler différents vocabulaires de différentes danses. Ils ont transformé la danse chinoise en une fusion chaotique de toutes sortes de styles. Mis à part les danses qui continuaient à célébrer le Parti, toutes les autres étaient majoritairement des danses présentant des œuvres surréalistes et ultramodernes. Les œuvres étaient considérées de qualité supérieure quand personne ne les comprenait et étaient qualifiées de remarquables si même les interprètes ne les comprenaient pas. J’ai eu l’occasion de discuter avec un directeur de danse chinoise réputé qui m’a avoué : « De nos jours, même moi, un professionnel de la danse, je ne pouvais pas comprendre certaines des danses en Chine. Sans parler des autres. Je n’ai aucune idée de ce qu’ils sont en train d’essayer de faire. » Même quand les danses racontent des histoires chinoises, et que les artistes portent des costumes traditionnels chinois, il y a quelque chose de tordu dans la façon de présenter ces danses « à la chinoise » à cause de cette idéologie moderne déviée.

Est-il vrai que personne n’apprécie le contenu chinois ? Ou est-ce que le Parti communiste n’a pas plutôt mutilé délibérément la culture divine ?

Avec sa règle totalitaire, le Parti communiste a imposé au peuple chinois l’athéisme comme croyance. Les gens ont abandonné la notion que « le bien sera récompensé et le mal sera puni », et ils l’ont remplacée par « Faites ce que le Parti vous dit de faire ». Le Parti détient le contrôle suprême. Ayant grandi dans ce contexte d’étroitesse d’esprit et sous l’idéologie perverse du Parti, le peuple chinois est devenu malhonnête, égoïste et avide à son insu. La confiance les uns envers les autres s’est étiolée. Vivant dans un contexte intense de vigilance et de peur, ils ne se rendent plus compte de ce qu’est une façon naturelle de vivre. Après 5000 ans de civilisation, ce qui a été détruit ne se réduit pas à des trésors et des objets physiques, mais aussi à quelque chose de plus fondamental – les croyances morales. 

Ce qui est dévié ne vaincra pas ce qui est juste. Le bien finira par le remporter sur le mal. C’est la foi qui a été donnée par Dieu. La danse classique chinoise n’est pas une simple forme d’art. Son esprit intérieur reflète les valeurs d’une culture divine. Un danseur classique chinois véritablement accompli se doit de posséder cette qualité et ce maintien. 

Face à la splendeur de Shen Yun, le Parti communiste chinois se trouve dans une position délicate

Yang Senhong, journaliste Taïwanais, militant des droits humains et présentateur à Radio Taiwan International, fondée et gérée par le gouvernement taïwanais. Il est le fondateur de l’ONG Taïwan Association for Human Rights (TAHR). Il a été éditeur en chef du Taïwan News et directeur du Taïwan Financial Weekly.

Au cours des dernières années, le PCC a investi des sommes énormes pour établir les « Instituts Confucius » dans des universités étrangères dans le but d’implanter sa propre interprétation culturelle, mais ces « instituts » ferment lorsqu’on s’aperçoit que le PCC utilise les échanges culturels comme prétextes. Ces prétendues « classes » engagent des agents du parti pour espionner et s’infiltrer dans les activités du système éducatif en Occident. Même le nom de Confucius, notre icône nationale, le « sage maître » le plus respecté, est instrumentalisé comme « agent spécial » par le PCC. Il va de soi qu’il est impossible, pour un régime qui représente la destruction de la civilisation et de la culture, de gagner le respect du monde entier.

Les sales tours du PCC n’ont fait que valider l’inévitable rôle historique de Shen Yun. Le PCC a du mal à survivre. Il est furieux du succès incontesté de Shen Yun. La légitimité du régime à gouverner la Chine est non seulement douteuse, mais l’existence même du Parti est également en péril. Les gens à travers le monde vont se rendre compte que « la Chine communiste » n’est pas le centre, le cœur de la « Chine culturelle », mais le « Paradis perdu », une terre en ruine au bord de la destruction. Shen Yun ressemble au soleil au zénith. Face à la renommée de Shen Yun, « la Chine communiste » n’a aucune échappatoire et se révélera être un « analphabétisme culturel ». Il ne lui restera que des mensonges comme dernières ressources et la ruine qui scelleront le sort de la Chine communiste.

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