Communiqué de presse – Washington DC le 23 septembre 2021-
Le groupe de défense des droits de l’homme demande à la communauté internationale de se pencher sur ces crimes contre l’humanité lors de sa réunion à New York.
Des médecins, des avocats et des politiciens de trois continents ont demandé à la communauté internationale de veiller à ce qu’il soit mis fin à la pratique des prélèvements forcés d’organes en Chine au cours de la première partie du Sommet mondial sur la prévention et la lutte contre le prélèvement forcé d’organes.
Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH, Médecins contre le prélèvement forcé d’organes) appelle également les participants à l’Assemblée générale des Nations unies à traiter cette question comme tous les autres crimes contre l’humanité qui ont été reconnus et interdits par la communauté internationale. Cet appel survient alors que l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) se réunit à New York cette semaine.
Ces appels à une action au plus haut niveau s’accompagnent d’un large soutien public à la campagne contre les prélèvements forcés d’organes. La diffusion en vidéo des trois premières sessions du Sommet mondial a recueilli plus de 200 000 vues au cours du week-end dernier. Une campagne de pétition adressée au Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme qui s’est terminée en 2018 a recueilli plus de 3 millions de signatures à travers le monde.
Après plus de deux décennies de prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong et d’autres prisonniers de conscience encore vivants, DAFOH estime que l’ONU est loin d’avoir réussi à mettre fin à ces crimes contre l’humanité.
Selon un rapport de 2016 de David Matas, Ethan Gutmann et David Kilgour, on estime que 30 000 à 100 000 personnes sont tuées pour leurs organes en Chine chaque année.
“Le fait que les Nations unies n’aient pas abordé ni enquêté de manière approfondie sur les prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes en Chine est une omission inacceptable qui doit être résolue”, a déclaré le Dr Torsten Trey, directeur exécutif de DAFOH.
“Given the scope of China’s organ harvesting crimes with an unknown number of victims and the nature of the crime itself, a commercialized murder for transplants, condemning this inhumane practice remains an unfulfilled task for the largest organization in the world,” Dr. Trey added.
“Étant donné l’ampleur des crimes des prélèvements d’organes en Chine, avec un nombre inconnu de victimes, et la nature du crime lui-même, un meurtre commercial dans le but de transplantations (un meurtre commercialisé pour des transplantations), la condamnation de cette pratique inhumaine reste une tâche non accomplie ou une tâche inachevée pour la plus grande organisation du monde”, a ajouté le Dr Trey.
En réponse à une préoccupation croissante envers les victimes et l’impact critique sur l’humanité, DAFOH et quatre autres ONG internationales parrainent le “Sommet mondial sur la prévention et la lutte contre le prélèvement forcé d’organes”, qui reprendra le vendredi 24 septembre et se terminera le dimanche 26 septembre avec le lancement mondial d’une Déclaration universelle sur la prévention et la lutte contre les prélèvements forcés d’organes.
Pour plus d’informations et pour s’inscrire : https://worldsummitcpfoh.info/
Contact : Dr. Ann Corson
Courriel : Ann.Corson@dafoh.org
Laisser un commentaire